Cap sur le Pérou !

C’est parti pour notre première escale ! Aujourd’hui, je vous propose de partir à la découverte du Pérou, pays riche en histoire et en culture. J’imagine que vous avez tous entendu parler au moins une fois du Lac Titicaca ou des Incas ? Oui ? Non ? Ce n’est pas grave, suivez le chat, il va vous faire visiter !

Le Chat Noir au Pérou

Petite mise au point géographique

Mes petits chatons, savez-vous où se situe le Pérou ? Il s’agit d’un très grand pays situé à l’Ouest de l’Amérique du Sud, juste à côté du Brésil ! C’est le troisième plus grand pays de ce sous-continent (juste derrière l’Argentine et le Brésil, précédemment nommé) et le quatrième plus peuplé (derrière l’Argentine encore, la Colombie et, bien évidemment, ce cher Brésil !) ! Sa capitale n’est autre que la ville de Lima, la plus grande de tout le pays ! Vaste de ses 2672 km², elle recense un tiers de la population du pays tout entier, rien qu’à elle ! Incroyable, non ?

Si un jour vous avez le bonheur d’aller poser vos valises sur ce vaste territoire, sachez que vous pourrez également … visiter ? Escalader ? Admirer ? Une partie de la Cordillère des Andes, la plus longue chaîne de montagne au monde ! Vous savez ? Celle qui longe la côte Ouest de l’Amérique du Sud ! Pour info, elle est composée de volcans (pour certains encore actifs) et de montagnes, et nombre de ces sommets ont atteints des altitudes … remarquablement vertigineuses (comme le mont Huascaràn qui pointe à 6768 mètres!) ! C’est d’ailleurs au milieu de ce vaste océan de titans que l’on retrouve la ville de Cuzco (non, pas Kuzco des studios Disney, raté!), située au Sud-Est du Pérou à 3400 mètres d’altitude et qui fut la capitale historique du pays, du temps des Incas.

Outre ces géants, au Pérou se trouvent de vastes étendues désertiques, d’innombrables terres agricoles, une partie de la célébrissime forêt Amazonienne (environ 60 % du territoire péruvien contre 30 % pour le relief montagneux et 10 % de côte océanique) et d’importants points d’eau, le plus connu d’entre eux étant le lac Titicaca qui aime les records : il est le plus grand bassin du sous-continent et le plus haut navigable au monde, puisqu’il a élu domicile entre 3600 et 4500 mètres d’altitude !

Un peu d’histoire …

Premières civilisations

Comme pour chaque pays, le Pérou est marqué par les guerres, mais surtout les colonisations et l’insatiable désir de pouvoir de l’homme … . Et, comme pour chaque histoire, nous avons un début : remontons le temps et partons au moins entre l’an 19 000 et l’an 10 000 avant J.-C., du temps de nos premiers péruviens … A cette époque, les premières populations étaient nomades, vivant de chasse et de cueillette, et s’abritaient dans des grottes, comme celle de Pikimachay, site archéologique où les traces des premiers hommes de l’histoire du Pérou ont été mises à jour.

Au fil des millénaires, ces nomades devinrent sédentaires, et arriva le temps des premières cultures : avec elles, les premiers villages se forment et, bientôt, une société se crée : la Cité de Caral, plus vieille ville du continent (et l’une des plus anciennes du monde), composée de pyramides, temples, places circulaires, lieux de culte, etc. L’organisation sociale se modélise, les technologies, cultures et techniques se développent : on apprend à irriguer, à manipuler et utiliser l’or, le cuivre ou la céramique, on tisse. Une nouvelle culture apparaît alors : la culture de Chavìn, caractérisée par l’apparition de dieux sous formes de prédateurs tels le jaguar ou le caïman entre autres. Néanmoins, chaque population étant isolée, elles forment chacune leurs propres hiérarchies, modèles de pouvoirs ou de culte, ce qui causera la chute de la culture Chavìn au profit de nouvelles : Nazca, Huari et Mohica entre autres. Puis l’on entre à nouveau dans une volonté de domination politique, chaque culture souhaitant atteindre le « sommet de la pyramide » et … qui en seront les grands gagnants ? Les mystérieux Incas qui éliront domicile dans la vallée de Cuzco ! Puis ils vont étendre leur territoire en partant à la conquête de nouvelles terres, notamment sous le règne du premier Empereur de l’Empire Inca qui débutera en 1438 : Pachacutec. Sous son commandement, c’est un vent de prospérité qui s’installe : il unifie son royaume en déployant un réseau routier, en déclarant le quechua langue officielle et en installant une politique centralisée. L’Empire est ensuite transmis de génération en génération aux descendants directs de l’Empereur, et ses frontières s’étendent désormais à l’Équateur et la Colombie. Malheureusement, deux frères finirent par se disputer le trône et, au moment où l’un remportait la victoire, les troupes espagnoles débarquèrent. Nous sommes en 1531.

Colonisation

Le pays étant ravagé par la guerre civile, il ne fut pas de taille pour se défendre, et tomba entre les mains de la Couronne d’Espagne, représentée alors par le conquistador Francisco Pizarro, Vice-roi. L’esclavage s’installe, les Amérindiens sont contraints de payer un tribut dont une partie est réservée à Séville et le peuple est enjoint à se christianiser. Quarante années de résistances s’en suivent, mais en 1572, le dernier Inca tombe.

Quelques dizaines de vice-rois plus tard, les villes incas furent abandonnées ou reconstruites selon le modèle espagnol sous un nom catholique. Lima, capitale du Pérou, fut fondée en 1535. Alors nommée « La Ville des Rois », elle rayonnait par sa puissance politique et commerciale.

Afin de répondre à la problématique de l’administration d’un territoire immense, en 1717 est formée la vice-royauté de Grenade (Colombie, Équateur, Panama et Venezuela) et en 1776 celle de Rio de la Plata (Argentine, Bolivie, Paraguay et Uruguay).

1780, une violente insurrection prend vie : Tùpac Amaru II, chef de Cuzco, se révolte, lève une armée de près de 50 000 hommes (principalement Amérindiens et métis) et réclame l’autonomie du territoire. Mais ce fut une violente réponse qui les écrasa.

La route vers l’indépendance définitivement enclenchée, le 8 septembre 1820, capitaine espagnol ayant rejoint la cause contre l’Espagne, nommé capitaine général de l’armée du Chili par le Chili, José de San Martin, avec l’aide du vénézuélien Simon Bolivar, débarque au port de Pisco et marche avec son armée vers Lima qu’il réussira à libérer en juillet 1821. Le 28 juillet, San Martín déclare l’Indépendance du Pérou et est nommé « protecteur du Pérou », avec autorité civile et militaire. C’est en décembre 1824 que l’Indépendance du Pérou face à l’Espagne prit effet de manière définitive. Puis le pays fût divisé en deux parties : le Haut Pérou, resté fidèle à Bolivar (Bolivie) et le Bas Pérou (Pérou actuel).

Une courte période de modernisation s’installa, avant de retomber dans un climat conflictuel frontalier avec l’Équateur vers 1830, ce qui entraîna quatre autres guerres.

L’Indépendance

Le Maréchal Ramon Castilla, à la tête du pays de 1845 à 1851, puis de 1855 à 1862, met fin à l’esclavage « des Noirs » au Pérou en 1855 ainsi qu’au tribu que devaient verser les Indiens. Mais la vie du pays n’était toujours pas destinée à se calmer, au contraire ! La découverte du guano, fertilisant permettant de réanimer les champs ne produisant presque plus et composé de matières fécales d’oiseaux et de chauves-souris des îles Chincha au large du Pérou, apporta nombre de richesses au pays mais attisa surtout les convoitises, comme vous pouvez l’imaginer ! Ainsi s’enchaînèrent les complots de diverses formes, avant que l’Espagne ne tente à nouveau de reconquérir « ses terres » afin de revendiquer le précieux mélange. Allié au Chili, le Pérou remporta la bataille, et l’Espagne s’inclina par un traité de paix et d’amitié en 1880.

Le Pérou, lié par un traité réciproque de défense avec la Bolivie, dût participer à la Guerre du Pacifique, lorsque celle-ci fut envahie par le Chili. Les choses tournèrent mal, les forces chiliennes pénétrèrent Lima, mettant fin au conflit avec le traité d’Ancon le 20 octobre 1883, faisant perdre la région de Tarapaca.

Venu de l’Argentine et du Mexique, un vent de protestation en faveur d’une réforme se fit sentir. Depuis Mexico, le meneur de cette réforme, qui avait été exilé par le Gouvernement pour cause d’actions hostiles à l’encontre de celui-ci, Victor Raul Haya de la Torre, a créé l’APRA (Alliance Populaire Révolutionnaire Américaine). Ce mouvement politique latino-américain a pour objectifs de :

  • lutter contre l’impérialisme américainlutter pour l’unité politique de l’Amérique Latine
  • nationaliser progressivement les terres et grandes entreprises
  • internationaliser le canal du Panama
  • entretenir une solidarité avec tous les peuples et classes opprimés du monde
  • Ce mouvement va vite gagner en popularité et aura une importante influence sur la politique du pays mais, au vu de son succès, il sera mis hors la loi en 1933.

    De nouveaux conflits et guerres contre l’Équateur éclatent, mais un traité de paix est finalement signé.

    1945 : APRA est de nouveau autorisée et apporte son soutient au Président José Luis Bustamante y Rivero qui instaurera un début de dictature suite à un coup d’État militaire. En 1962 le candidat apriste Victor Raul Haya de la Torre est élu, mais un second coup d’État militaire l’empêche de prendre son poste et de nouvelles élections l’année suivante élevèrent Fernando Belaunde Terry à sa place jusqu’en 1968.

    A partir des années 1960, de petits syndicats ruraux composés majoritairement de paysans et d’indigènes, tentent de faire valoir leurs droits : la plupart des terres (70%) sont possédées par très peu de propriétaires (2%) qui exploitent les travailleurs dans de mauvaises conditions de travail et de vie. Mais le Gouvernement mettra vite fin aux révoltes.

    3 octobre 1968 : un énième coup d’État militaire mené par le général Juan Velasco Alvarado propulse l’armée au pouvoir. Quelques jours plus tard, la société nord-américaine d’exploitation de pétrole IPC (International Petroleum Corporation) est nationalisée et une réforme agraire de l’État est lancée. Dès lors, l’agriculture s’est vue modernisée, et les paysans peuvent se rassembler en coopératives ou sociétés à but social. Des fonds importants sont également injectés dans l’éducation et la langue quechua est enfin reconnue officiellement par le gouvernement (au même rang que la langue espagnole), après avoir été méprisée pendant des siècles. L’égalité des droits pour les enfants naturels est également instaurée.

    Le Pérou mène dorénavant une politique d’indépendance et une politique d’extérieur tiers-monde, ce qui crée des tensions commerciales avec les USA. De nouvelles tensions apparaissent également avec le Chili, depuis le coup d’État du 11 septembre 1973 qu’il a subi.

    Le Sentier Lumineux, parti communiste péruvien, fait son entrée dans les années 1970 et regroupe des étudiants, pour la plupart paysans, afin de réclamer la gratuité de l’enseignement. Le gouvernement réprimera les contestations, entraînant plusieurs morts et, ainsi, leur radicalisation, ayant pour conséquence le déclenchement d’une lutte armée.

    Corruptions et autres complots

    En 1990, le Président élu Alberto Fujimori, fils d’immigrés japonais, prend des mesures drastiques afin de lutter contre l’inflation entraînant la dévaluation de 200 % de la monnaie du pays (appelée le sol), la privatisation de centaines d’entreprises ainsi que la suppression de près de 300 000 emplois. Il parvint ainsi à atteindre son but, mais la pauvreté restait installée.


    Le « règne » du Président est également marqué par différentes mesures prises en réponse aux opposants :

  • il dissout le Congrès le 4 avril 1992
  • il modifie la Constitution
  • fait incarcérer nombre de ses adversaires politiques
  • prend le contrôle des médias
  • mène des opérations anti-guérillas, répression politique et corruption avec l’aide des escadrons de la mort
  • mène une campagne de stérilisation forcée dans certaines régions rurales du pays (330 000 femmes et 25 000 hommes victimes, principalement indigènes)
  • Des liens étroits avec la CIA (qui soutient financièrement les actes anti-guérillas) sont entretenus et les USA quadruplent leurs ventes d’armes sous la présidence de Fujimori. Il faudra attendre 1995 pour que, accusé de corruption, il soit destitué : il fuit alors le pays et retourne au Japon.

    Le pays, chamboulé par des émeutes sociales et économiques, est déclaré en état d’urgence en juin 2002. Alan Garcia Perez, ancien Président, revient au pouvoir le 28 juillet 2006.

    En 2007, l’agitation sociale persiste malgré différentes mesures mises en œuvre afin de répondre aux multiples problèmes sociaux-économiques. Le violent séisme du 15 août n’arrangera pas les choses, entraînant reconstructions et dépenses supplémentaires.

    Depuis le 23 mars 2018, c’est Martin Vizcarra qui est le Président du Pérou.

    Petite précision économique

    Les exportations sont le point fort de l’économie du Pérou, notamment celles concernant les matières premières (60 % du total des exportations). En effet, en 2015, le Pérou était :

  • 2ème producteur mondial d’argent
  • 3ème producteur mondial de zinc et de cuivre
  • 6ème producteur mondial d’or
  • Et ce, sans compter les exploitations de gaz et de pétrole !

    Le problème, c’est que tout ceci n’apporte pas de bénéfice aux populations rurales qui ne sont pas industrialisées et va même polluer les cours d’eau et les sols, impactant directement leur agriculture. La population péruvienne, encore fragmentée culturellement (mélange d’Amérindiens, migrants d’Europe, d’Asie et d’Afrique arrivés à différentes époques) et économiquement peine à lutter contre la pauvreté.

    Côté cultures

    Le Pérou demeure un des plus grands producteurs de café, d’asperges et de coca (pas la boisson, la plante qui, soit dit en passant, était surtout, de base, utilisée sur un plan médical, et non en tant que drogue) et produit également du charbon de bois.

    Par son climat et la diversité de ses milieux, les cultures du pays sont très diversifiées : tomates, poivrons, courges, pommes de terre (saviez-vous que sur près de 5000 sortes de pommes de terre différentes recensées, le Pérou en possède plus de la moitié à lui tout seul ?), cannes à sucre, coton (ce type de coton est très prisé pour sa haute qualité admirée du monde entier), piment, maïs, quinoa, céréales, cacao, manioc, banane, patates douces, fruits en tout genre, vanille, acajou, etc.

    Et tout ceci, sans compter les multitudes d’espèces de poissons et crustacés apportés grâce à un courant océanique qui passe le long des côtes, comme les anchois. On retrouve aussi la truite, abondante dans les Andes.

    Quand diversités géographique et climatique riment avec biodiversité florissante !

    Le climat

    Le Pérou se caractérise par différents climats mais, si l’on souhaite généraliser, on peut dire qu’il est tropical à l’Est et sec à l’Ouest. Mais en réalité, vous vous en doutez, il dépend de l’endroit où vous vous situez : une étendue désertique, en altitude dans les Andes, en plaine, sur la côte Sud ou Nord ou dans la forêt Amazonienne … Ce qui est à retenir, est que les saisons sont inversées par rapport à notre calendrier, sans forcément être aussi marquées que les nôtre :

  • Saisons chaudes : de septembre à mars (25-30°C en moyenne)
  • Saisons froides : de mars à septembre (15-20°C en moyenne)
  • A noter qu’il fait plus doux au Nord du Pérou qu’au Sud.

    La faune

    Le Pérou est fort de plus des deux tiers des zones naturelles mondiales (72%) et abrite plus de 5870 espèces emblématiques (118 types d’oiseaux, 113 espèces de reptiles et près d’une soixantaine d’espèces de mammifères), environ 1730 sortes d’oiseaux (20 % de la population mondiale) et quelques 4200 espèces de papillons

    Lamas
    Alpagas
    Vigogne

    Parmi les plus connus, citons notre ami le lama ! Souvent confondu avec l’alpaga et la vigogne, tous deux également présents sur le territoire, il est des trois le plus grand et le plus costaud ! Comme l’alpaga, il est docile, offre une aide quand il faut porter de lourdes charges, ainsi qu’une laine et une viande très appréciées … . Oui, moi aussi ça m’a fait un petit choc … Elles sont si belles ces bouboules de laines !

    Toujours perchés dans les hauteurs des Andes, vous pourrez croiser le chinchilla à queue courte (à condition d’être un grand chanceux, l’espèce étant déclarée éteinte pour avoir été massivement chassée au XIXème siècle pour sa fourrure) ou son ami proche, le vizcacha (mélange d’écureuil et de lapin tout à fait semblable au chinchilla)! Il est tellement mignon ! A moins que vous ne soyez plus tentés par un face à face avec un ours à lunettes ou un puma ?

    Dans tous les cas, si vous levez la tête encore plus haut, c’est le fameux condor des Andes qui vous ouvrira ses ailes ! Ce grand rapace charognard de la famille des vautours est l’emblème par excellence du Pérou ! Véritable géant du ciel, il mesure plus d’un mètre pour une envergure de plus de 3 mètres ! Malheureusement, il fait partie de ces espèces menacées par la présence de l’homme, la pollution, la réduction de son territoire, la chasse et l’empoisonnement par pesticides (carcasses contaminées).

    Condor des Andes

    Du côté de l’Amazonie, oserez-vous vous frotter au célébrissime anaconda ? Ou au jaguar, son ennemi juré et plus grand félin d’Amérique ? A moins d’aller faire quelques brasses dans l’Amazone à la recherche de piranhas ou de caïmans (6 mètres de long minimum)… même si moi je préférerais rencontrer une tortue d’eau douce, un lamantin ou encore un dauphin rose ! Non je ne me moque pas, il existe pour de vrai !

    Du côté des îles au large du Pérou, vous pourrez admirer des milliers d’oiseaux, des mammifères marins et des poissons par centaines, des lions de mer et des manchots de Humboldt

    Enfin, pour les amoureux d’équitation, sachez que le cheval « de paso » péruvien est réputé pour être un des plus gracieux au monde par sa démarche pleine d’élégance et ses formes harmonieuses …

    La flore

    Autre force du Pérou : ses parcs nationaux, réserves naturelles et lieux historiques nationaux. Ils représentent à eux seuls environ 14 % du territoire péruvien (18 283 508 ha). Parmi les plus connus, on retrouve :

    • Parc National de Huascaràn : classé en 1985 Patrimoine naturel de l’Humanité par l’UNESCO, groupement de monts enneigés dépassant les 6000 mètres d’altitude et comprenant l’Huascaran, point culminant du Pérou offrant la possibilité d’observer des espèces botaniques et animales rares.
    • Réserve Nationale Pampas Galeras-Barbara d’Achille : étendue de plus de 6500 ha abritant la plus grande concentration de vigognes au monde.
    • Parc National de Manù : se compose de plusieurs zones naturelles situées à différentes altitudes (de 150 à 4200 mètres) et concentre plus de la moitié des espèces d’oiseaux du Pérou. Composé d’une dense forêt, des tribus continuent d’y vivre comme si le temps s’y était arrêté, au milieu des anacondas, jaguars, tapirs et aras.
    • Machu Picchu : citadelle redécouverte au XXème siècle, l’un des plus célèbres sites archéologiques Inca de par sa structure, son emplacement, son architecture, son histoire ou sa résistance au temps. Elle est toujours habitée par des péruviens attachés à leurs racines et est accessible par le Chemin de l’Inca, sentier pédestre préféré des randonneurs, avec une marche d’une durée de 4 à 5 jours (43 km de long) au milieu des cols montagneux et ruines.
    • La Cordillera Blanca : massif montagneux composé de lacs glaciaires, puya raimondii (plante qui mesure environ 3 mètres de haut et peut porter jusqu’à 20 000 fleurs!) et pics rocheux qui y menacent les alpinistes à chaque instant.
    • Arequipa : cité coloniale espagnole, deuxième ville du Pérou, elle offre un spectacle par son architecture, son environnement, ses commerces et son histoire.
    • Cuzco : magnifique cité ancrée dans son histoire, ancienne capitale de l’Empire Inca au tourisme développé qui continue de séduire et de passionner.
    • Reserva Nacional Pacaya-Samiria : LE plus grand parc national du Pérou, accessible des villes les plus proches à une journée de bateau, en pirogue, et renfermant une nature restée vierge.
    Lac Paròn dans la Cordillère Blanche
    Machu Piccu
    Cuzco

    Vous l’aurez compris sans l’ombre d’un doute, le Pérou est une terre riche qui a beaucoup à offrir encore, si tant est qu’on la respecte. Il y aurait encore bien d’autres lieux à nommer, mais la liste serait trop longue !Et puis … je ne suis pas là pour vous faire un exposé, simplement pour vous emmener en balade le temps d’un instant, vous faire prendre l’air sans dépenser un sous ni avoir à porter un masque !!!

    Spécialités culinaires

    Je ne sais pas pour vous, mais je ne peux m’intéresser à une culture sans, au minimum, m’interroger sur ce qu’elle cuisine. J’aime beaucoup à imaginer les couleurs, saveurs et parfums … et, à l’occasion, j’aime beaucoup y goûter aussi ! Ben quoi ? Je suis curieuse, c’est tout !

    A ne pas oublier que, le Pérou ayant subi de nombreuses vagues d’immigrations diverses, il a vu sa cuisine être influencée et fusionner avec les techniques et saveurs venues du monde, tout en conservant ses traditions … vous imaginez un peu la quantité de recettes que ça a engendré ?

    En général, on distingue trois types de cuisine :

    • La cuisine des Andes : viandes rôties, patates douces, pommes de terre, tubercules
    • La cuisine de la côte : marinades de poisson, crevettes (pour les picantes de camarones, les mijoter dans une sauce piquante aux tomates, épaissie au pain avec du riz blanc), fruits de mer, ceviche (poisson cru mariné avec du citron vert, accompagné d’oignons émincés et de coriandre ciselée)
    • La cuisine de la jungle : poissons d’eau douce, fruits

    Dans les plats plus répandus géographiquement parlant, on retrouve :

    • le lomo saltado (viande tranchée et frite avec des oignons, tomates et pommes de terre, accompagnée de riz ou de maïs, rappelant le sauté de bœuf asiatique et inspiré de la cuisine chinoise)
    • le palta rellena (avocat farci de poulet émietté, pommes de terre et mayonnaise)
    • la palpa rellena (pomme de terre réduite en purée et fourrée d’une farce composée de viande de bœuf, d’oignons, de tomates, d’œufs durs et d’olives)
    • les tamales (papillotes de farine de maïs fourrées à la viande et aux légumes et cuites à la vapeur dans une feuille de maïs).
    Tamales

    Dans la catégorie « street-food », je retiens la cancha (maïs toasté et salé) ou la brochette d’anticucho (brochettes grillées de cœur de bœuf mariné).

    S’il faut parler d’une boisson traditionnelle : le pisco, pardi (eau-de-vie de raisin mélangée à du jus de citron, du sucre de canne, du blanc d’oeuf, de l’angostura bitter (boisson alcoolisée) et des glaçons) ! La chicha morada (jus de maïs violet cuit et mélangé à de la cannelle, des clous de girofle, du citron vert et de la peau d’ananas) est répandue ainsi que l’inca kola, très prisé des enfants.

    Les aliments de base de la cuisine péruvienne en général :

    • alpaga (viande tendre et très peu grasse)
    • cochon d’inde (souvent frit et entier)
    • maïs violets, rouges, jaunes
    • fruits
    • yaourts et fromages frais
    • quinoa
    • pommes de terre
    • riz
    • piment

    Tenues traditionnelles

    Le Pérou étant depuis toujours réputé pour ses broderies et la finesse de son tissage de la laine, je ne pouvais tout de même pas terminer notre petit voyage sans vous parler de leurs tenues traditionnelles !

    Bien que le plupart des péruviens s’habille comme nous, une partie d’entre eux continue de perpétrer la tradition et de se parer des couleurs de leur culture :

    • Les femmes portent un jupon court rouge ou noir fini par une large broderie colorée comme ils savent si bien les faire. Un châle fermé sur le devant autour du cou et une veste sombre parée de broderies viennent compléter la tenue. La couleur dominante, en général, est le rouge. Un chapeau peut venir agrémenter le tout. Leurs tenues sont un mélange de style Inca et Espagnol, témoins de leur culture et de leur passé.
    • Chez les hommes, c’est le célèbre et incontournable poncho qui est de mise, plus pour son côté utile et pratique étant donné qu’il les protège du froid et des intempéries. Orné de formes colorées et régulières, il peut également représenter l’identité et le rang social de son porteur. Divers types de chapeau peuvent être portés pour finir la tenue.

    Chaque région possède sa propre tenue, reflet de la richesse de la culture et des traditions de chacune.

    Le célèbre bonnet péruvien, pratique et confortable, est, quant à lui, fait à partir de la laine des alpagas (et pour les tricoter, il faut parfois jusqu’à 5 aiguilles !) et répandu dans le pays.

    Voilà mes petits chatons, notre premier petit voyage se termine ! J’espère qu’il vous aura plu et qu’il vous aura mis un peu de baume au cœur en ces temps bien étranges … N’hésitez pas à commenter (dans le respect et la bienveillance), me donner vos impressions ou partager votre expérience du Pérou si vous avez eu la chance d’y aller ou si vous y avez des connaissances, le Chat Noir reste connecté et vous envoie plein de léchouilles !

    A bientôt pour de nouvelles aventures !

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